Art Liste de films

Tigrou

Fdp d'admin
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Cette liste va être très incomplète. Je n'ai toujours pas regardé des films comme Barry Lyndon et Parasite, bien qu'ils aient l'air excellent, et je ne peux donc pas en parler. Et d'autres, comme La Chute du Faucon Noir, me font très envie quand j'écoute la bande son, mais je ne les ai pas vus non plus... Sans parler de ceux que j'ai oubliés. Nonobstant, il faut bien commencer quelque part. :noel:

En plus des titres, je vais mettre une courte description. Les films ne sont pas divisés en catégories psk ça m'a saoulé d'essayer de les ranger. Je suis loin d'avoir mis tous les films auxquels j'ai pensé, je me suis concentré sur le haut du panier. :noel:

  • Eyes Wide Shut : Un film de Stanley Kubrick, donc automatiquement excellent. Ça parle de sociétés secrètes. Oulala ça dénonce.
  • Metropolis : Le plus vieux film d'anticipation qui soit connu. Muet et en noir et blanc.
  • Le Meilleur des Mondes : Ça existe en film, et c'est loin d'être mauvais. Je le mentionne principalement parce que les gens ne savent pas que ce film existe, plutôt que parce qu'il serait indispensable en soi.
  • La Vague : Un film sur l'expérience de la troisième vague, durant laquelle un prof avait recréé une petite société fasciste avec ses élèves.
  • Docteur Folamour : Un film de Stanley Kubrick pour dire que la guerre, c'est mal. En gros, un militaire a décidé tout seul dans son coin de bombarder l'URSS, et grâce à des mécanismes d'urgence il a pu envoyer des avions pour le faire. Le film suit trois groupes : le militaire qui s'est retranché avec ses hommes, un avion qui part vers l'URSS, et le président des USA accompagné de ses proches conseillers qui essaye d'éviter le désastre.
  • Full Metal Jacket : Encore un film de Kubrick pour dire "oulala, la guerre c'est pas bien". (Et encore une fois excellent parce qu'il est de Kubrick.) L'histoire suit un groupe de jeunes gens qui sont formés puis envoyés au combat dans le cadre de la guerre du Vietnam.
  • Orange mécanique : Le quatrième Kubrick que je cite pour l'instant. Cette fois, ça ne parle pas de guerre, mais de la violence dans nos sociétés et de la nature humaine. Le film suit un petit chef de gang, Alex, qui se fait arrêter et qui passe par un traitement pour le rendre non-violent.
  • La journée de la jupe : Un film français, qui porte tellement ses couilles en dénonçant qu'à côté les autres films engagés c'est qu'une bande de couilles molles. On suit une prof qui est en conflit avec ses élèves maghrébins, et qui finit par prendre sa classe en otage.
  • La Haine : Un autre film français sur les banlieues, mais cette fois bien plus axé "dimension humaine" qu'engagé.
  • Rampage : Un film de Uwe Boll, réputé pire réalisateur du monde, mais nofake celui-ci est pas si mal. Ça parle d'un mec qui se met à tirer dans la foule, avec tout plein de réflexions sur la surpopulation.
  • Matrix : Faites pas genre vous connaissez pas Matrix. (Ça parle de gens coincés dans une réalité virtuelle qui représente le Système.) Regardez au moins le premier, c'est le meilleur et il se suffit très bien à lui-même.
  • Animatrix : Un spin-off de Matrix, une série de courts métrages d'animation. Ces courts métrages sont tous très recherchés visuellement, un grand plaisir pour les yeux.
  • La Passion : Bon je triche un peu, c'est pas un film engagé politiquement. Mais il se trouve que Mel Gibson est un catho tradi et il a fait un film sur Jésus rien que pour redonner la foi aux gens. Et c'est pas mal du tout.
  • Rambo : Le premier film Rambo parle du retour en Amérique d'un vétéran du Vietnam traumatisé. C'est un film engagé et psychologique, à ne pas mettre dans le même panier que ses suites testostéronées nobrain.
  • Rocky : Comme pour Rambo, le premier Rocky est très bon, parlant du quotidien d'un homme de peu gentil mais bébête, qui se retrouve à devoir se battre dans un match de boxe bien au-dessus de son niveau.
  • Fight Club : Un film culte. Un film sale. Globalement le message c'est que la modernité nous a mis en cage, mais la façon dont c'est présenté s'adresse tout particulièrement aux hommes.
  • Ghost in the Shell : Objectivement, c'est sans doute le meilleur dessin animé chinois. Très recherché visuellement et musicalement, ça parle d'une société transhumaniste, et ça pose des questions sur où ça nous mènerait, tout en les laissant sans réponses...
  • Princesse Mononoké : Mon Ghibli préféré. Un film non manichéen sur la rencontre entre la nature et la technologie, le monde ancien et la modernité.
  • Coraline : Un film en stop motion (!) dans lequel une gamine découvre une sorte de monde parallèle, dans lequel ses parents ont des boutons à la place des yeux. Une délicieuse aventure gothique comme on les aime.
  • Kubo et l'armure magique : Un autre excellent film en stop motion du même studio que Coraline. Cette fois c'est une aventure plus classique.
  • Le Roi et l'Oiseau : Un vieux dessin animé français, que Miyazaki a cité comme le métrage lui ayant prouvé que l'on peut faire des dessins animés qui parlent aux adultes. Ça reste un truc pour gosses et c'est vieillot, je dis pas, mais c'est un film novateur qui a eu un certain impact historique.
  • Wall-E : Le film où Pixar a porté ses couilles. Un film en large partie muet (ce qui constitue en soi une prise de risques), et sans doute le seul dessin animé mainstream dont la morale n'est pas le pouvoir de l'amitié ou jsp quoi, mais "hey l'Occident t'es obèse, fainéant, et tu détruis le monde".
  • La cité des enfants perdus : Un film d'aventure français, dans lequel un méchant savant kidnappe des enfants pour leur voler leurs rêves. Artistiquement très soigné.
  • Doomsday : Une sorte de film post-apocalyptique : l'Écosse, dévastée par un virus, s'est divisée en deux groupes, une bande de punks constamment défoncés qui cassent tout, et une société néo-médiévale. Et l'héroïne doit y aller pour chercher un vaccin au virus.
  • Le Territoire des Morts : Un film de zombie sur une société post-apo très inégalitaire. Si on oublie le côté "critique sociale peu subtile", c'est un bon film parlant d'une société post-apo donc c'est toujours sympa.
  • L'histoire sans fin : Un bon film d'aventure sur un jeune indien qui doit empêcher le néant de détruire le monde dans lequel il vit. Gros travail visuel, et puis le film est cool en général.
  • Tueurs Nés : Suivez les aventures de Mickey et Malory, un couple de tueurs en série. Assez psychologique, ça parle de la nature humaine et tout.
  • X-Men 1 & 2 : Les deux premiers films X-Men sont visuellement intéressants et l'écriture est 5/5. C'est pas tous les jours qu'on a des films de super héros de cette facture.
  • Watchmen : Une déconstruction sale des codes des super héros. Un film très long, mais qui envoie du paté.
  • L'antre de la folie : Un film d'horreur lovecraftien. Les acteurs sont bons, visuellement c'est pas mal du tout, et le scénario essaye vraiment de proposer une expérience cinématographique différente.
  • La Famille Addams 1 & 2 : Des films humoristiques gothiques, qui en plus d'être très bons ont l'avantage de montrer une structure familiale pas si éloignée que ça de la structure traditionnelle. Edutainment !
  • Timecrimes : Un obscur film amateur espagnol sur le voyage dans le temps. Le film est fait avec trois bouts de ficelle mais le scénario tient très bien la route, preuve qu'on n'a pas besoin d'un budget énorme pour faire un bon film.
  • Le Cinquième Élément : Un film nominalement français parce que fait par Besson, et une très bonne aventure spaciale.
  • La Planète des Singes : Un film culte, qui parle d'un mec qui se retrouve bloqué sur une planète où les singes sont intelligents. Les maquillages de singes sont toujours très bons même après tout ce temps, et globalement c'est un bon métrage.
  • Dracula : Celui de Francis Ford Coppola. C'est une romance gothique avec un vampire, donc automatiquement c'est trop bien. (Ce théorème ne s'applique pas à Twilight.)
  • Battle Royale : Un film japonais sur une classe d'élèves qui doivent s'entretuer jusqu'à ce qu'il n'en reste plus qu'un. Le film ne présente pas de critique sociale, bien que ce soit un élément du livre, mais il reste très bon. Plutôt orienté action et psychologie, du coup.
  • La Cité Interdite : Le seul film chinois que j'ai vu. C'est une intrigue de cour dans la cité interdite, les différents membres de la famille impériale complotant les uns contre les autres. Je retiens surtout ce film pour le travail visuel époustouflant.
  • Dune : Un ovni dans la monde du cinéma sf. C'est une adaptation du livre du même nom, et un film unique. (D'ailleurs, je précise au passage qu'il y avait eu un projet de film Dune avant, qui n'a pas abouti mais sur lequel il existe un documentaire intéressant.)
  • Se7en : C'est un film sur un tueur en série qui tue ses victimes d'une façon qui est systématiquement en lien avec les péchés capitaux. La fin monte crescendo jusqu'au grand final, avec (entre autres) un discours comme quoi on tolère le péché parce qu'il est devenu banal. Un film qui m'a tenu en haleine et m'a fait réfléchir tout à la fois.
  • Saw : Un film d'horreur psychologique à petit budget, dans lequel deux hommes se réveillent attachés dans une salle de bain crasseuse. L'ambiance, la musique et le scénario sont de vraies réussites.
  • Sexcrimes : C'est un film à surprises, c'est-à-dire que le scénario est un puzzle qu'on essaye de décortiquer. Ça parle de meurtres et de captation d'héritage. C'est pas mauvais du tout.
  • Conan le Barbare : Tout comme Rocky et Rambo, c'est loin d'être un film con, en dépit de ce qu'on pourrait croire. Il y a de la philo, de l'aventure, et la bande son c'est une dinguerie.
Et voilà, ma liste est terminée. Je laisse à Mike le plaisir de dire "ptdr c éclatax y a pas Pulp Fiction ni À bout de souffle". :noel: (Ils sont cools aussi.)
 
Bonne liste, tu m'as fait découvrir des trucs et tu m'as donné envie de regarder certains films que j'ai sous estimé :ok:
Rampage : Un film de Uwe Boll, réputé pire réalisateur du monde, mais nofake celui-ci est pas si mal. Ça parle d'un mec qui se met à tirer dans la foule, avec tout plein de réflexions sur la surpopulation.
C’est pas le film avec un type qui butte tout le monde parce que son café n’est pas à son goût :woke: ?
 
Dernière édition:

PoulpeDeNoel

Fdp de modo
Membre du personnel

Bon "films philosophiques" c'est pète-sec mais la liste est intéressante :hap:
Y a de bonnes idées de films à mater. Le commentaire sous Fight Club propose une lecture existentialiste du film. J'y avais jamais pensé, mais, ça peut se tenir.
 

Franc côt

Pilier
Quelques films que j’apprécie :

Touchez pas au Grisbi : issu de la trilogie de Max le menteur, c’est un film qui nous emmène dans le Paris des années 50 avec Gabin, Ventura et Jeanne Moreau. C’est un film de gangsters français appréciable avec un langage particulier. C’est un parler français qui n’existe plus. Un film anthropologique en somme. Le Grisbi, ici, c’est le magot.
Les Tontons Flingueurs : On retrouve Ventura, Blier, Lefebvre (j’ai glissé chef) avec des répliques d’Audiard. Encore un film de gangsters avec le Mexicain qui a passé l’arme à gauche et qui lègue la tenue des affaires à Fernand. Ce film est surtout connu pour deux répliques : « Faut avouer que c’est plutôt une boisson d’homme » ; « Les cons, ça osent tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît ».
Le cave se rebiffe : Gabin et Blier avec des répliques d’Audiard. Encore un film de gangsters. Cela parle d’une affaire de fausse monnaie. Un cave, ici, c’est un truand, pas un sot.

J’ai envie de vous conseiller ces films rien que pour les dialogues, l’ambiance et le langage utilisé. Et aussi pour Blier, Ventura, Gabin et Audiard.

Les grandes familles : Encore un film avec Gabin qui incarne le chef d’une famille d’industriels et de grande fortune. C’est un film inspiré du livre éponyme de Maurice Druon. C’est un drame bourgeois.

Les grandes gueules : On retrouve Bourvil avec Ventura. Une histoire de prisonniers sur fond de vengeance. Un moment du film m’a fait éclaté de rire, quand faute d’autres boissons que du vin, on propose de couper le vin à l’eau pour servir une femme.

L’argent : Je vous propose ce film parce qu’il y a dedans un acteur que j’apprécie beaucoup : Jules Berry. La manière de jouer de Berry me fait grandement penser à De Funès, en termes de mimique, de ton de voix (que vous n’entendrez pas ici puisque c’est un film muet), d’exagération des gestes. Mais ce n’est pas étonnant puisque Berry a commencé dans des films muets donc il a dû garder cette habitude. C’est un livre qui a pour thème l’argent, la bourse, la spéculation. Et comme le film est sorti en 1928, je trouve ça prémonitoire : noel :

Les barbouzes : Blier, Ventura, la belle Mireille Darc et encore Audiard. Des espions de plusieurs pays s’affrontent pour séduire une veuve et récupérer les brevets du défunt mari.

Un taxi pour tobrouk : Ventura (c’est le dernier, promis) et Aznavour en soldat français durant la SGM dans le désert Libyen. Des dialogues d’Audiard (:hap:). Une aventure plutôt sympathique.

Le professionnel : Un film avec Belmondo. Cela m’a fait penser à Rambo, on a un gars qui revient de l’étranger où il était en service qui revient dans une société qui a changé. La scène qui m’y a fait le plus pensé c’est quand le formateur de Bebel nous dit que c’est une machine, une bête à tuer qui a été entraînée à survivre dans tous les environnements. Plutôt sympathique comme film.

Le Parrain : Je ne pense pas que j’ai besoin de présenter ce film. C’est un classique en termes de film de mafia/gangster.

Casino : Encore un film de mafia avec De Niro et Sharon Stone, j’aurais pu mettre les Affranchis aussi. Cela parle des débuts de Las Vegas et des financements flous qui ont fait pousser cette ville immonde.

- The Irishman : c’est un peu en lien avec le film précédent, et c’est aussi de Scorcese. Cela parle du pouvoir de la Mafia sur le plus gros syndicat américain. Ce syndicat a d’ailleurs financé les Casinos de Vegas à travers des prêts. Cela parle aussi de Kennedy, etc. On suit De Niro tout au long de sa vie d’adulte jusqu’à son plus vieil âge.

American Gangster : L’histoire d’un vendeur d’héroïne noir, Franck Lucas, qui a commencé son business pendant la guerre du Vietnam. Comme souvent, cela se termine mal pour lui. C’est avec Denzel Washington et Russel Crowe.

Le corps de mon ennemi : Un film de gangsters français avec Belmondo et Blier. Belmondo sort de prison pour un crime qu’il n’a pas commis et il va faire en sorte de découvrir qui l’a fait plonger. Cela parle de trafic de cocaïne. Cela se déroule dans la ville imaginaire de Cournai, inspirée de Lille : noel :

Un ascenseur pour l’échafaud : Vous ne connaissez peut-être pas le titre de ce film, mais vous connaîtrez sans doute cette B.O :
C’est un film noir avec Jeanne Moreau. Un couple adultérin complote pour tuer le mari, mais le tueur se retrouve bloquer dans l’ascenseur.
 

Franc côt

Pilier
C'est surtout que j'ai sortie un film de gangster de ma mémoire et que ses petits copains sont venus à la suite. Mais c'est vrai que j'apprécie ce genre :noel:
 

Albinoel

Pilier
Quand j'ai vu ce topic, je me suis dit "je vais attendre d'avoir vu plus de films avant de participer vu que j'en ai pas vu tant que ça". Finalement, après tout ce temps, je n'ai quasiment pas vu de films de plus donc je pose mon top 10 actuel vu que sinon on pourrait attendre longtemps. :noel: Je pense tout de même que ce sont de bons films. Je remarque au passage que quatre (!) films de mon top 10 ont déjà été cités par Tigrou, peut-être qu'on a des goûts en commun. :noel:

1. La Strada, Fellini : Un classique du cinéma italien, en noir et blanc, des années 50. L'un des rares films qui m'a vraiment bouleversé. Ça raconte l'histoire d'un forain qui va de ville en ville faire un spectacle un peu éco+, avec une jeune femme qui l'assiste et qui fait un peu un rôle de clown. Le forain a l'air totalement insensible à la jeune femme au début, et va tenter de le rester, alors qu'ils poursuivent leur vie de misère à travers l'Italie. Ce film m'a travaillé longtemps après l'avoir vu.

2. Il était une fois dans l'Ouest, Leone : L'un des chefs d'œuvre de Sergio Leone, et du genre Western en général. C'est le dernier Western "sérieux" de Leone, et il a voulu faire de ce film une conclusion du genre, avec un parallèle avec la fin de la conquête de l'Ouest, symbolisée par l'arrivée du chemin de fer qui finira par atteindre la côte pacifique. Avec le train arrive la "civilisation", et donc la fin de la frontier life et des bandits/aventuriers qui peuplent les Westerns. C'est précisément l'arrivée du train qui structure l'intrigue de ce western. L'intensité dramatique est vraiment très grande, c'est un film esthétiquement très réussi, avec une grande charge émotionnelle, et ce thème de la fin du monde des Westerns qui habite tout le film est vraiment bien menée. De plus, la fin est réellement une conclusion du film, ce qui donne une grande satisfaction esthétique car on a vraiment une œuvre complète. La bande son est exceptionnelle aussi.

3. Jeux interdits, Clément : Film français en noir et blanc des années 50. L'intrigue se passe au début de la deuxième guerre mondiale. Une petite fille fuit les nazis avec ses parents, mais ses parents se font exploser par une bombe allemande et la petite fille (une citadine) est recueillie par une famille de paysans. Cela crée un décalage culturel car les codes culturels de la petite fille et ceux des paysans ne sont pas les mêmes. Les paysans ont un fils pas beaucoup plus grand que la petite fille, et il a une relation assez mouvementée avec elle. Ils finissent cependant par s'attacher.

4. Koyaanisqatsi, Reggio : Film chelou, sans paroles, qui montre la vanité et l'absurdité du monde moderne en images, avec une musique très captivante. Ceci dit, le film ne se contente pas d'être une critique de la modernité, le réalisateur disait vouloir monter « la beauté de la bête », et, de fait, les images sont saisissantes, réellement belles. Par ailleurs, le film ne se contente pas d'être un catalogue d'images, il est aussi structuré, et est aussi une œuvre complète que l'on apprécie pleinement quand on l'a finie.

5. Fight Club, Fincher : Déjà cité par Tigrou. Le plus intéressant dedans, je trouve, c'est l'ambiance qu'ils arrivent à dégager, cette impression d'absurdité dans laquelle la modernité nous a plongé, avec les fameuses phrases cultes et l'état d'esprit révolutionnaire des protagonistes.

6. La Dolce Vita, Fellini : Un film sur des bourgeois italiens dégénérés qui vivent une vie de débauche. Un film assez facile à voir je trouve, avec beaucoup de passages festifs ou euphoriques, mais qui est in fine très sombre et très chargé de désespoir, même si pas totalement.

7. Coraline, Selick
: Déjà cité par Tigrou. Un film d'animation vraiment très réussi esthétiquement.

8. Dune, Lynch : Déjà cité par Tigrou. Un film d'anticipation qui ne ressemble pas vraiment aux films d'anticipation auxquels on n'a pas l'habitude. C'est très kitsch, et c'est ça qu'est bon. :noel: Les effets spéciaux éclatax typiques "années 80" ont particulièrement bien vieilli et rajoutent encore à l'aspect kitsch et original du film.

9. Autant en emporte le vent, Fleming : Excellent film fleuve qui raconte les heurs et les malheurs de deux sœurs dans leur vie affective, dans le Sud américain au cours de la guerre de Sécession. Ce film est un peu une fenêtre sur un monde qui n'existe plus.

10. Metropolis, Lang : Déjà cité par Tigrou. Film muet et en noir et blanc (avec du texte écrit quand même), vraiment intéressant esthétiquement.

Mentions honorables :

- Pas de printemps pour Marnie, Hitchcock : Une femme a un traumatisme enfoui qui lui cause des crises de panique. Elle se lie à un homme qui cherche à trouver l'origine de ses problèmes psychologiques.

- Leave her to heaven, Stahl : Film dramatique sympa sur une femme désaxée suite à la mort de son père. Film en couleurs, mais des années 40, visuellement très joli.

- Duel, Spielberg : L'un des premiers films de Spielberg, du coup il n'avait pas encore beaucoup de moyens. C'est un téléfilm d'ailleurs, mais la qualité artistique est là, c'est un film original.

- Rosemary's Baby, Polanski
: Un film très dérangeant, qui met vraiment mal. De tous les Polanski que j'ai vus, c'est le plus polansi-esque je trouve, avec le locataire. Tout est fait pour imprimer une sensation de malaise et de dérangement, et ça marche.

- So long, My Son, Xiaoshuai
: Un jeune couple chinois est forcé d'avorter son deuxième bébé à cause de la politique de l'enfant unique. Leur fils unique meurt dans un accident. Ils adoptent alors un autre enfant. C'est un film très dur. Il est assez difficile à suivre au début à cause des flashbacks et des retours au présent qui ne sont pas indiqués, mais on finit par s'y faire.

- Le voyage de Chihiro : Mon Miyazaki préféré (je suis loin de les avoir tous vus). Une petite fille voit ses parents transformés en cochons dans un monde magique auquel ils ont accédé par hasard. Elle cherche alors à les retrouver et à les sauver en se plongeant dans ce monde bizarre et effrayant.
 

Biomutant

Membre validé
Je me tâtais à faire le mien, je l'ai fait du coup. Y'en a que j'ai pas cité parce que déjà cité ici :noelpipe:

- Les sentiers de la gloire : Film de guerre américain qui parle des horreurs commises par l'état-major français dans les tranchées. Y'a beaucoup de cynisme là-dedans, et la scène finale est bien foutue. C'est fait par Kubrick et il est légèrement moins connu que ses autres films.
- Au revoir là-haut : Film du même genre que celui du dessus, qui se réclame inspiré de lui d'ailleurs. C'est deux poilus qui se retrouvent dans l'après-guerre à faire des arnaques aux monuments au mort. C'est un film français récent fait par Albert Dupontel, qui vaut vraiment le coup d'oeil, et y'a de l'action pour une fois.
- 2001 L'Odyssée de l'Espace : Comme ça, on aura citer tous les Kubrick :noel: Film d'anticipation et de science-fiction de 1968, effets spéciaux incroyables pour l'époque (personnellement je trouve qu'ils n'ont pas vieilli) qui ont inspirés d'autres films cultes comme Star Wars. Le thème qu'il aborde est très intéressant, (le monolithe et son rapport avec l'évolution, etc) bref un film réellement culte et pas pour rien.
- Akira : Film d'animation japonais de Katsuhiro Otomo, lui-même le créateur du manga du même nom. C'est un groupe de motard qui se retrouve malgré eux liés à des expérimentations de l'armée avec des résultats dévastateurs sur la ville. Du cyberpunk, une direction artistique dingue et une animation étonnamment fluide pour l'époque. Tout ce que j'aime.
- Neo-Tokyo : A ne pas confondre avec la ville d'Akira, ce film n'a rien à voir ou presque. :noel: Film d'animation japonais sorti un an avant Akira. C'est le même concept qu'Animatrix (ou Love Death Robots), 3 courts-métrages expérimentaux avec un thème cyberpunk dont l'un fait par Otomo, et tout comme Animatrix c'est très recherché visuellement. J'ai personnellement beaucoup apprécié le second court-métrage, Le Coureur.
- Dark City : Un gars qui perd la mémoire et qui se retrouve au milieu d'une ville dont il n'arrive pas à sortir et dont personne ne sait comment en sortir. Ça ressemble beaucoup à Matrix d'ailleurs. (Fun fact: ce dernier lui a piqué ses décors d'ailleurs vu que c'est sorti un an après :noel: )
- Memento : Un gars qui se souvient plus de rien au bout de 5 minutes mais qui doit se venger de quelqu'un. C'est fait par Nolan.
- Dredd : Film qui a injustement bidé, et c'est bien dommage. :choqudu: Le juge Dredd se retrouve piégé dans un énorme HLM (nofake) et doit neutraliser un trafiquant de drogues extrêmement dangereux avec une novice pour l'aider en plus, si c'est pas le pire.
- En vrac, parce que vous les connaissez tous mais vous les avez pas forcément vu. Alien, The Thing, Predator, Terminator (le 2 est sympa aussi).
 

Biomutant

Membre validé
Quand j'ai vu ce topic, je me suis dit "je vais attendre d'avoir vu plus de films avant de participer vu que j'en ai pas vu tant que ça". Finalement, après tout ce temps, je n'ai quasiment pas vu de films de plus donc je pose mon top 10 actuel vu que sinon on pourrait attendre longtemps. :noel: Je pense tout de même que ce sont de bons films. Je remarque au passage que quatre (!) films de mon top 10 ont déjà été cités par Tigrou, peut-être qu'on a des goûts en commun. :noel:

1. La Strada, Fellini : Un classique du cinéma italien, en noir et blanc, des années 50. L'un des rares films qui m'a vraiment bouleversé. Ça raconte l'histoire d'un forain qui va de ville en ville faire un spectacle un peu éco+, avec une jeune femme qui l'assiste et qui fait un peu un rôle de clown. Le forain a l'air totalement insensible à la jeune femme au début, et va tenter de le rester, alors qu'ils poursuivent leur vie de misère à travers l'Italie. Ce film m'a travaillé longtemps après l'avoir vu.

2. Il était une fois dans l'Ouest, Leone : L'un des chefs d'œuvre de Sergio Leone, et du genre Western en général. C'est le dernier Western "sérieux" de Leone, et il a voulu faire de ce film une conclusion du genre, avec un parallèle avec la fin de la conquête de l'Ouest, symbolisée par l'arrivée du chemin de fer qui finira par atteindre la côte pacifique. Avec le train arrive la "civilisation", et donc la fin de la frontier life et des bandits/aventuriers qui peuplent les Westerns. C'est précisément l'arrivée du train qui structure l'intrigue de ce western. L'intensité dramatique est vraiment très grande, c'est un film esthétiquement très réussi, avec une grande charge émotionnelle, et ce thème de la fin du monde des Westerns qui habite tout le film est vraiment bien menée. De plus, la fin est réellement une conclusion du film, ce qui donne une grande satisfaction esthétique car on a vraiment une œuvre complète. La bande son est exceptionnelle aussi.

3. Jeux interdits, Clément : Film français en noir et blanc des années 50. L'intrigue se passe au début de la deuxième guerre mondiale. Une petite fille fuit les nazis avec ses parents, mais ses parents se font exploser par une bombe allemande et la petite fille (une citadine) est recueillie par une famille de paysans. Cela crée un décalage culturel car les codes culturels de la petite fille et ceux des paysans ne sont pas les mêmes. Les paysans ont un fils pas beaucoup plus grand que la petite fille, et il a une relation assez mouvementée avec elle. Ils finissent cependant par s'attacher.

4. Koyaanisqatsi, Reggio : Film chelou, sans paroles, qui montre la vanité et l'absurdité du monde moderne en images, avec une musique très captivante. Ceci dit, le film ne se contente pas d'être une critique de la modernité, le réalisateur disait vouloir monter « la beauté de la bête », et, de fait, les images sont saisissantes, réellement belles. Par ailleurs, le film ne se contente pas d'être un catalogue d'images, il est aussi structuré, et est aussi une œuvre complète que l'on apprécie pleinement quand on l'a finie.

5. Fight Club, Fincher : Déjà cité par Tigrou. Le plus intéressant dedans, je trouve, c'est l'ambiance qu'ils arrivent à dégager, cette impression d'absurdité dans laquelle la modernité nous a plongé, avec les fameuses phrases cultes et l'état d'esprit révolutionnaire des protagonistes.

6. La Dolce Vita, Fellini : Un film sur des bourgeois italiens dégénérés qui vivent une vie de débauche. Un film assez facile à voir je trouve, avec beaucoup de passages festifs ou euphoriques, mais qui est in fine très sombre et très chargé de désespoir, même si pas totalement.

7. Coraline, Selick : Déjà cité par Tigrou. Un film d'animation vraiment très réussi esthétiquement.

8. Dune, Lynch : Déjà cité par Tigrou. Un film d'anticipation qui ne ressemble pas vraiment aux films d'anticipation auxquels on n'a pas l'habitude. C'est très kitsch, et c'est ça qu'est bon. :noel: Les effets spéciaux éclatax typiques "années 80" ont particulièrement bien vieilli et rajoutent encore à l'aspect kitsch et original du film.

9. Autant en emporte le vent, Fleming : Excellent film fleuve qui raconte les heurs et les malheurs de deux sœurs dans leur vie affective, dans le Sud américain au cours de la guerre de Sécession. Ce film est un peu une fenêtre sur un monde qui n'existe plus.

10. Metropolis, Lang : Déjà cité par Tigrou. Film muet et en noir et blanc (avec du texte écrit quand même), vraiment intéressant esthétiquement.

Mentions honorables :

- Pas de printemps pour Marnie, Hitchcock : Une femme a un traumatisme enfoui qui lui cause des crises de panique. Elle se lie à un homme qui cherche à trouver l'origine de ses problèmes psychologiques.

- Leave her to heaven, Stahl : Film dramatique sympa sur une femme désaxée suite à la mort de son père. Film en couleurs, mais des années 40, visuellement très joli.

- Duel, Spielberg : L'un des premiers films de Spielberg, du coup il n'avait pas encore beaucoup de moyens. C'est un téléfilm d'ailleurs, mais la qualité artistique est là, c'est un film original.

- Rosemary's Baby, Polanski : Un film très dérangeant, qui met vraiment mal. De tous les Polanski que j'ai vus, c'est le plus polansi-esque je trouve, avec le locataire. Tout est fait pour imprimer une sensation de malaise et de dérangement, et ça marche.

- So long, My Son, Xiaoshuai : Un jeune couple chinois est forcé d'avorter son deuxième bébé à cause de la politique de l'enfant unique. Leur fils unique meurt dans un accident. Ils adoptent alors un autre enfant. C'est un film très dur. Il est assez difficile à suivre au début à cause des flashbacks et des retours au présent qui ne sont pas indiqués, mais on finit par s'y faire.

- Le voyage de Chihiro : Mon Miyazaki préféré (je suis loin de les avoir tous vus). Une petite fille voit ses parents transformés en cochons dans un monde magique auquel ils ont accédé par hasard. Elle cherche alors à les retrouver et à les sauver en se plongeant dans ce monde bizarre et effrayant.
Par contre effectivement Duel très bon thriller je l'ai vu y'a pas longtemps :oui:
 

Icare

Membre
Quelques films plutôt méconnus du grand public qui valent vraiment le détour, dans des genres aussi bien philosophiques, poétiques, absurdes, thriller, mindfuck, drôles, il y a un peu de tout :

Stalker (Tarkovski)
Holy motors (Carax)
La danza de la realidad (Jodorowksy)
The trial (Welles)
Le septième sceau (Bergman, 1957)
Le sacrifice (Tarkovski)
L'enfance d'Ivan (Tarkovski)
Un homme qui dort (1974)
The congress (2013)
La antena (2007)
Who's afraid of Virginia Woolf (1966)
The night of the hunter (1955)
To Kill a Mockingbird (1962)
Seppuku (1962)
Baxter (1989)
Sleuth (1972)
Dellamorte dellamore (1994)
Shinboru (2009)
Marquis (1989)
The browning version (1951)
Les diaboliques (1955)
Witness for prosecution (1957)
Fury (1936)
Justice est faite (1950)
Nous sommes tous des assassins (1952) (très proche du précédent sur le fond, mais va encore plus loin dans l’immersion)
Au hasard Balthazar (1966)
Ma nuit chez Maud (1969)
Un singe en hiver (1962)
Fanny & Alexandre (version longue) (1982)
Barton Fink (1991)
La bonne année (1973)
Mary and Max (2009)
Coherence (2014)
Bernie (1996)
J'ai toujours rêvé d'être un gangster (2007)
Přežít svůj život [surviving life (theory and practice)] (2010)

J’en oublie sans doute beaucoup, mais voilà des films qui gagneraient à être davantage connus du grand public ! :noel:

(mea culpa, je n’avais pas le temps de faire une description pour autant de reco)
 
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